Le 19 Mars, nous faisons front à l'invasion de l'OTAN dans la mer Égée, afin d'empêcher que d'autres enfants ainsi que leurs mères et pères trouvent la mort à cause des naufrages. Ceux qui ont semé et qui sèment la mort avec leurs bombes en Irak, en Afghanistan et en Syrie, ensemble avec la Russie et l'U.E. ne peuvent pas devenir les gardes-frontières de la mer Égée. En réalité leur présence poussera d'avantage les réfugiés vers les passeurs et vers des passages plus douteux et plus couteux.

Le 19 Mars, nous faisons front contre l'Europe Forteresse, cette Europe raciste, des clôtures, des camps de concentration et des frontières fermées, qui au lieu d'ouvrir ces dernières pour accueillir les malheureux qui fuient les guerres, les traite comme des ennemis et des envahisseurs. Au lieu de les accueillir ils envoient des canonnières pour noyer des familles.

Le 19 Mars, nous manifesterons pour l'accès des réfugiés et des migrants aux papiers, aux droits, au logement, au travail, à la nourriture, à l'éducation et aux soins. Nous manifesterons pour mettre fin à leur persécution par la police qui se termine par leur enfermement dans des camps de concentration.

Le 19 Mars, nous faisons front contre les criminels, néo-nazis de l'Aube Dorée et leurs "frères" à travers l'Europe. Nous sommes indignés du fait que l'assassin de Pavlos Fyssas, Roupakias ne se trouve plus en prison. Nous exigeons que le procès avance et que les néonazis soient emprisonnés à vie. Nous ne les laisserons pas se présenter comme un parti légitime pour qu'ils puissent verser leur venin raciste à travers les soi-disant "comités d’ habitants" dans nos quartiers.

Le 19 mars, travailleuses et travailleurs, étudiantes et étudiants, paysannes et paysans, nous allons tous et toutes ensemble donne une suite à la résistance contre les mémorandums, la réforme-abattoir de l'assurance sociale, les coupes et la liquidation des ports, en embrassant la lutte contre le racisme. Nous n'acceptons pas que les migrants deviennent des boucs émissaires à cause de la faillite de leur politique, qui sème la pauvreté.

Cette manifestation est appelé par : KEERFA, Syndicats, Syndicats d'étudiant.e.s, Communautés des migrant.e.s et d'autres Collectifs.